Révélation choc : le patron de Blackwater aurait déjà touché 45 millions $ d’un contrat annuel de 85 millions avec l’État haïtien
Un accord secret dénoncé par l’ex-vétéran américain Rod Joseph met en lumière une alliance controversée contre les gangs en Haïti

Port-au-Prince – Les allégations secouent à nouveau le paysage sécuritaire et politique haïtien. L’ancien vétéran américain Rod Joseph, connu pour ses prises de position tranchées sur la crise sécuritaire en Haïti, persiste et réaffirme que le fondateur de la célèbre société militaire privée Blackwater, Erik Prince, aurait signé avec le gouvernement haïtien un contrat faramineux évalué à 85 millions de dollars par an pour combattre les gangs qui ravagent le pays.
Selon les déclarations de Dr Rod Joseph, Erik Prince aurait déjà encaissé 45 millions de dollars, une somme colossale qui suscite de vives interrogations tant sur la légalité que sur la transparence d’un tel accord.
Cette révélation, si elle se confirme, pourrait marquer un tournant majeur dans la stratégie sécuritaire haïtienne. Elle soulève également des inquiétudes sur l’ingérence étrangère, le recours à des mercenaires privés et la gestion opaque des fonds publics dans un pays déjà fragilisé par la violence des gangs et une crise institutionnelle persistante.
Le nom d’Erik Prince n’est pas anodin : fondateur de Blackwater, tristement célèbre pour ses interventions controversées en Irak et en Afghanistan, il est une figure aussi influente que polémique dans le monde des sociétés militaires privées.
Pour l’instant, ni le gouvernement haïtien ni Erik Prince n’ont officiellement réagi à ces nouvelles accusations. Mais la sortie de Rod Joseph met une fois de plus en lumière l’ombre des grandes puissances et des intérêts privés qui planent sur l’avenir sécuritaire d’Haïti.
La rédaction.