Manifestation contre l’insécurité : Alix Didier Fils-Aimé, premier ministre de la répression et de l’incompétence
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Manifestation contre l’insécurité : Alix Didier Fils-Aimé, premier ministre de la répression et de l’incompétence
Ce mercredi 19 mars 2025, restera gravé dans les mémoires comme un nouveau chapitre sombre de la gouvernance répressive du Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé. Les rues de Port-au-Prince ont vibré sous la colère d’une population à bout. Des milliers de manifestants ont bravé la peur et l’insécurité pour exiger la démission immédiate du Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, qu’ils accusent d’incompétence et de complicité avec les gangs qui ravagent le pays. Leur revendication était claire : un gouvernement capable d’assurer la sécurité au lieu de protéger les criminels.
Mais plutôt que d’écouter les cris du peuple, le pouvoir en place a choisi la répression. La Police nationale d’Haïti (PNH), fidèle exécutrice des ordres d’un régime aux abois, a répondu par une violence aveugle. Gaz lacrymogènes, matraques et brutalités ont été déployés sans retenue pour disperser les manifestants, transformant un rassemblement pacifique en un véritable champ de bataille.
Depuis son accession au pouvoir, Alix Didier Fils-Aimé a promis de s’attaquer au banditisme. Pourtant, la réalité est tout autre : la criminalité explose, les enlèvements se multiplient, et les gangs contrôlent de larges pans du territoire national en toute impunité. Face à cette insécurité généralisée, les Haïtiens ne réclament qu’une seule chose : un gouvernement qui protège au lieu de réprimer.
Alix Didier Fils-Aimé, déjà largement décrié pour son incapacité à juguler le banditisme, voit aujourd’hui sa légitimité réduite en miettes. Sa gestion autoritaire et sa passivité face aux gangs ont exacerbé la crise. Pour de nombreux Haïtiens, son maintien au pouvoir est une insulte et une menace directe à leur survie.
L’accusation selon laquelle il détournerait les fonds publics à des fins personnelles, lancée par des manifestants en colère, n’a rien d’étonnant dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont devenues des notions étrangères au sommet de l’État.
Les accusations contre lui s’accumulent : détournement de fonds publics, laxisme volontaire face aux criminels et répression violente de la contestation populaire. Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), est lui aussi jugé inefficace et complice du chaos.
Si le Premier ministre et et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) avaient mis autant d’ardeur à combattre les gangs qu’à disperser les manifestations, Haïti ne serait pas aujourd’hui un État en pleine déliquescence. Pourtant, l’usage disproportionné de la force contre des citoyens pacifiques illustre une réalité glaçante : le gouvernement préfère mater la population que d’affronter les véritables criminels qui sèment la terreur.
Loin d’être dissuadés par la brutalité policière, les manifestants ont promis de poursuivre leur mobilisation jusqu’à l’éviction du Premier ministre et de son administration. Les tensions restent vives, et Port-au-Prince pourrait bien être le théâtre d’un soulèvement plus vaste dans les jours à venir.
Face à un peuple qui refuse de se taire et à une crise qui s’aggrave, Alix Didier Fils-Aimé pourra-t-il encore longtemps s’accrocher à son siège ? Ou sera-t-il bientôt emporté par la vague de colère populaire qui menace de le balayer ?
La rédaction.
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