La rue continue d’exiger justice pour les victimes et solliciter le départ de Jovenel Moïse du pouvoir
RI/Haiti-Manifestation: La rue continue d’exiger Justice pour les victimes et solliciter le départ de Jovenel Moïse du pouvoir
Le dimanche 8 novembre 2020, plusieurs organisations de base ont foulé le macadam à Port-au-Prince. Aujourd’hui, deux autres groupes syndicats d’enseignants ont pris le relais au moment ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) lançait une nouvelle année académique.
Les objectifs n’ont pas changé. Les protestataires revendiquaient justice en faveur des victimes de l’insécurité. Ils dénonçaient aussi le coude-à-coude entre la police nationale d’Haïti (PNH), l’exécutif et les gangs armés. Les mobilisateurs ont aussi profité de l’occasion pour appeler à la démission du chef de l’état, Jovenel Moïse.
Si la manifestation du 8 novembre s’est déroulée dans une ambiance de bon enfant, celle du lundi 9 novembre, n’est pas arrivée à terme. Les agents de l’ordre ont dispersé la foule qui fuyait de toute part. Furieux, les protestataires s’en prennent à la chaine de commandement de la PNH et au président lui même.
Très remontés contre le pouvoir, les manifestants soutiennent sans embage que l’administration Moïse/Jouthe est incapable d’assurer la sécurité du peuple. Ils dénoncent aussi, le caractère dictatorial du locataire du palais national, disent-ils, qui se transforme en milice pour réprimer la population.
Accusant le chef de l’état, Jovenel Moïse, le DG de la PNH, Normil Rameau et le leader du G9, Jimmy Chérisier comme étant les principaux chefs de file des gangs, les manifestants menacent de rester sur le qui vive jusqu’à l’amélioration de la situation.
Les syndicats d’enseignant ont aussi manifesté
Comme prévu, la manifestation lancée par la plateforme syndicale des enseignants a eu lieu. Les protestataires étaient très acerbes contre le titulaire du MENFP, qui, dénoncent-ils, a pris la décision d’initier une nouvelle année académique sans prendre en compte leurs revendications. Dans une ambiance surchauffée, les protestataires appellent la population à se joindre à eux pour en finir avec ce système d’exclusion.
Les mobilisateurs n’entendent pas baisser pavillon pas avant que M. Cadet ait laissé le Ministère.
RÉALITÉ INFO (RI)