Haïti : Le Commissaire Muscadin frappe fort – trois bandits abattus et un message cinglant à Nenel Cassy
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Haïti : Le Commissaire Muscadin frappe fort – trois bandits abattus et un message cinglant à Nenel Cassy
Miragoâne, Haïti – Le ton monte et les actions se durcissent dans la lutte contre l’insécurité en Haïti. Ce vendredi, le commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, a encore frappé. Trois présumés bandits ont été abattus dans la zone de Disis à Camperrin, dans le département du Sud.
Les individus neutralisés par le commissaire sont accusés d’appartenir à des gangs armés. Selon les informations disponibles, certains d’entre eux auraient violé une adolescente de 14 ans, ajoutant un nouvel élément d’horreur à leur longue liste de crimes. Un choc de plus pour une population déjà meurtrie par la montée en puissance des groupes criminels en Haïti.
Parmi les trois hommes tués, l’un serait également impliqué dans l’assassinat d’un directeur de la loterie « La Confiance », perpétré à Port-au-Prince. Un coup dur pour le réseau criminel qui sème la terreur dans plusieurs régions du pays. Fidèle à sa réputation, Muscadin a une nouvelle fois appliqué sa politique de tolérance zéro face aux gangs armés qui gangrènent Haïti.
Au-delà de cette intervention spectaculaire, le chef du parquet de Miragoâne a profité de l’occasion pour adresser un message clair à Nenel Cassy, ancien sénateur et figure politique influente. Alors que ce dernier a récemment annoncé son intention de se rendre à Miragoâne avec son équipe, le commissaire Muscadin lui a répondu sans détour : « Je l’attends », sous-entendant ainsi qu’il ne tolérera aucune menace ou manœuvre qui compromettrait l’ordre dans sa juridiction.
Interrogé sur les activités criminelles des gangs de Village de Dieu et de Gran Ravine, dans la commune de Port-au-Prince, Muscadin a endurci le ton. Il a exhorté les unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à reprendre le contrôle de ces zones et a posé un ultimatum :
« Si elles n’arrivent pas à prendre le contrôle de ces zones en deux jours, elles le feront en deux semaines. Après cela, on installera un commissariat dans ces quartiers, et les policiers devront y habiter. »
Une déclaration forte qui témoigne de sa détermination à éradiquer les foyers criminels qui paralysent la capitale haïtienne.
Dans un autre registre, Muscadin a également exprimé son soutien aux récentes opérations de la PNH, notamment l’usage de drones kamikazes contre les groupes armés. Selon lui, toutes les démarches visant à éliminer les criminels doivent être saluées et renforcées pour tenter de ramener un semblant de stabilité dans un pays où l’insécurité atteint des sommets alarmants.
Alors que la situation reste tendue et que les autorités peinent à contenir la violence, Jean Ernest Muscadin continue d’imposer son style radical, divisant l’opinion entre ceux qui le voient comme un justicier intrépide et ceux qui dénoncent une justice expéditive hors cadre légal.
Dans un contexte où l’État semble dépassé par la montée en puissance des gangs, la méthode Muscadin pose question : est-elle la solution ultime ou un dangereux précédent ? Une chose est sûre, le commissaire de Miragoâne n’a pas fini de faire parler de lui…
La rédaction.
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