Le SECNE démonte la communication du MTPTC – Le MTPTC accusé de désinformation, le syndicat dénonce une stratégie de manipulation de l’opinion
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Le SECNE démonte la communication du MTPTC – Le MTPTC accusé de désinformation, le syndicat dénonce une stratégie de manipulation de l’opinion
Port-au-Prince, 16 juin 2025.- Le climat social s’envenime au sein du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) après un sit-in pacifique organisé par les employés du Centre National des Équipements (CNE) le 11 juin dernier. Dans un communiqué de presse publié le dimanche 15 Juin, le Syndicat des Employés du CNE (SECNE) dénonce une tentative flagrante de manipulation de l’opinion publique par les autorités ministérielles.
Le SECNE s’insurge contre les « interprétations erronées » véhiculées par le bureau de communication du MTPTC, qui selon lui, tenteraient de discréditer une mobilisation légitime et respectueuse des lois en vigueur. « Nos membres ont exercé leur droit constitutionnel de manifester, dans la paix, avec dignité et fermeté », affirme le syndicat dans ce document officiel.
La colère du syndicat repose sur l’inapplication de l’article 3 du décret du 5 septembre 2024, qui prévoit explicitement l’intégration des anciens employés du CNE dans le personnel du MTPTC et d’autres institutions étatiques. Cette mesure, pourtant validée par le ministre Raphaël HOSTY lui-même, tarde à se concrétiser sur le terrain.
Le SECNE appelle à la reconnaissance pleine et entière des droits des travailleurs du CNE, qu’il considère comme victimes d’un traitement injuste, voire discriminatoire, au sein du ministère. Il réaffirme également son attachement aux principes de dialogue social, de respect mutuel et de justice dans le règlement de ce conflit.
Alors que les tensions montent, le syndicat invite la population, les médias et les organisations de défense des droits humains à rester vigilants face aux dérives communicationnelles de l’État. Pour le SECNE, l’heure est grave : il ne s’agit plus seulement d’une revendication syndicale, mais d’un combat pour la dignité des travailleurs haïtiens.
La rédaction.
