Crise à l’ONA : Le COAP-ONA fustige la nomination de Ronald Bazile et exige des clarifications urgentes
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Crise à l’ONA : Le COAP-ONA fustige la nomination de Ronald Bazile et exige des clarifications urgentes
Le 17 février 2025, une lettre brûlante envoyée par le Collectif des Assurés et Pensionnés de l’Office National d’Assurance (COAP-ONA) secoue l’actualité haïtienne et soulève une vague d’indignation au sein de la société civile. Dans ce document officiel adressé au Président du Conseil de Transition, l’architecte Leslie Voltaire, le collectif dénonce vivement la nomination de Ronald Bazile au poste de Directeur Général de l’ONA, en mettant en lumière des accusations de manque de transparence et de crédibilité qui risquent de miner la confiance des assurés et des pensionnés vis-à-vis de l’institution.
Le COAP-ONA, qui se pose en défenseur des droits des assurés et pensionnés, n’hésite pas à qualifier la nomination de M. Bazile d’« inacceptable » au regard des standards éthiques et professionnels qu’impose un tel poste. En effet, le collectif met en exergue des doutes sérieux concernant la gouvernance de l’ONA, accusant l’administration de faire passer des considérations politiques avant les intérêts légitimes des assurés. Le collectif ne s’arrête pas là et liste des griefs administratifs et des faits passés qui jettent une ombre sur les qualifications réelles de Ronald Bazile pour occuper ce poste clé.
La lettre du COAP-ONA résonne comme un cri d’alarme lancé dans un contexte de crise politique et sociale aiguë, alors que le pays se trouve sous la transition d’un gouvernement fragile. Les accusations de corruption et d’opacité entourant l’ONA alimentent une inquiétude croissante parmi les citoyens, qui sont de plus en plus sceptiques quant à la gestion de leurs fonds et à la stabilité de leurs assurances. Le COAP-ONA ne cache pas son impatience et exige une prise de responsabilité immédiate pour garantir que l’ONA puisse à nouveau servir les intérêts de la communauté, loin des pratiques douteuses qui ternissent son image.
Le logo « ONA: People & Community » qui orne la lettre fait écho à la volonté du collectif de préserver l’intégrité de l’institution et d’œuvrer pour une gouvernance plus ouverte et respectueuse des valeurs communautaires. Un cachet officiel apposé sur la correspondance à 14h25 le 17 février atteste de la gravité des accusations et du sérieux de la démarche du COAP-ONA.
La nomination de Ronald Bazile à la tête de l’ONA intervient dans un contexte particulièrement sensible. En pleine crise de gouvernance, cette décision pourrait bien avoir des répercussions majeures sur la confiance publique et sur l’avenir de l’institution. Le COAP-ONA réclame donc des éclaircissements sur les critères ayant présidé à cette nomination, et se fait le porte-voix d’une société civile qui réclame des comptes à la classe politique.
À l’heure où le pays traverse une période de transition, le choix des dirigeants d’institutions stratégiques comme l’ONA pourrait bien sceller le destin de millions de citoyens. La pression est désormais sur les épaules du Conseil de Transition, et la communauté attend des réponses concrètes et des actions significatives pour restaurer la transparence et la crédibilité de l’Office.
Au-delà des préoccupations spécifiques autour de Ronald Bazile, le COAP-ONA plaide pour une gouvernance éclairée, capable de répondre aux défis immenses qui attendent l’ONA. Le message est clair : il est impératif que l’institution trouve un leadership à la hauteur de sa mission sociale et des aspirations des assurés.
Alors que le collectif attend des réponses rapides, la question reste entière : le Conseil de Transition prendra-t-il en compte les inquiétudes soulevées par les assurés et les pensionnés ? Une chose est sûre, ce dossier ne devrait pas être enterré dans les couloirs de l’administration. Les Haïtiens méritent une institution qui soit à la hauteur de leurs attentes, et surtout, une gouvernance exemplaire.
Valescot Wilgins
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