Choc au Conseil des Ministres : Nouvelles Nominations et un Refus Explosif qui Fait Trembler l’Administration

Choc au Conseil des Ministres : Nouvelles Nominations et un Refus Explosif qui Fait Trembler l’Administration

Le Conseil des ministres de ce mercredi 12 février 2025 a secoué la scène politique avec une série de nominations à des postes-clés, marquées par des choix stratégiques et un refus inattendu. La décision, qui a révélé de nouveaux visages à la tête d’organismes autonomes et déconcentrés, est d’ores et déjà au centre des débats politiques et médiatiques.

Parmi les personnalités qui montent en puissance, Serge Colin a été désigné Directeur Général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), un rôle de premier plan dans le soutien aux projets économiques du pays. Ronald Bazile, quant à lui, prendra les rênes de l’Office National des Assurances (ONA), tandis qu’Hugues Prévillon occupera désormais le fauteuil stratégique du Conseil National des Télécommunications (CONATEL). De son côté, Vikerson Garnier sera à la tête de l’Office de l’Assurance Maladie (OFATMA), un poste vital dans la gestion des services de santé du pays.

Autre nomination notable, Sterline Civil dirigera désormais le Fonds National de l’Education (FNE), un secteur en pleine transformation avec des enjeux cruciaux. Tandis que Reginald Gignac, dont la carrière est marquée par son implication dans la gestion des finances publiques, se voit attribuer la direction de l’Office National de l’aviation Civile (OFNAC). Quant à Yves Ducarmel, il prendra en charge l’autorité Aéroportuaire Nationale (AAN).

Cependant, un autre événement est venu semer le trouble dans cette annonce gouvernementale. Sandra Duvivier a été désignée à la présidence d’une commission de restructuration à la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), une mission qui pourrait bien modifier l’avenir de la chaîne publique. Mais c’est le refus de Sandra Paulémon, proposée pour le poste de directrice générale adjointe de l’ONA, qui a fait l’effet d’une bombe.

Mme Paulémon, une figure respectée, a annoncé qu’elle refusait cette nomination après avoir soumis un plan ambitieux de réformes qu’elle estime incompatible avec les réalités de la gestion actuelle de l’ONA. « Si mon plan n’est pas appliqué, il n’a aucun sens de l’accepter. Je préfère me mettre en réserve de la République », a-t-elle affirmé lors d’une interview accordée à la radio Métronome, exprimant ainsi des réserves quant à l’avenir de l’institution sous une nouvelle direction.

Sa décision a déstabilisé le gouvernement, d’autant que son discours a pointé du doigt les dysfonctionnements persistants au sein de l’ONA, qu’elle refuse d’endosser. « Je ne veux pas que mon nom soit associé à des désordres à l’ONA. Il est temps de rompre avec les pratiques passées », a-t-elle ajouté.

Cette situation met en lumière non seulement les tensions internes au sein de l’administration, mais aussi un climat politique fragile, où les enjeux de réformes et de changement structurel deviennent des sujets de plus en plus sensibles.

Le gouvernement, sous la pression de ces révélations, devra rapidement apaiser les inquiétudes et clarifier ses choix pour maintenir une gouvernance stable. Une nouvelle page semble s’écrire pour l’administration, mais avec des défis et des désaccords qui risquent de peser lourd sur les mois à venir.

Valescot Wilgins

Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.