Cent jours d’actions à la tête de la PNH : Vladimir Paraison affiche des avancées concrètes contre l’insécurité
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Cent jours d’actions à la tête de la PNH : Vladimir Paraison affiche des avancées concrètes contre l’insécurité
Cent jours après sa prise de fonctions à la tête de la Police nationale d’Haïti, André Jonas Vladimir Paraison affiche un premier bilan qu’il présente comme porteur d’espoir pour la population. Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 28 novembre 2025, le directeur général a exposé les principales avancées enregistrées sous son commandement, dans un contexte sécuritaire pourtant parmi les plus complexes des dernières années.
Le haut responsable de la police dit avoir hérité d’une institution fragilisée et d’un territoire largement morcelé par l’insécurité. En cent jours, il affirme avoir engagé une réorientation stratégique profonde, appuyée par une réorganisation du commandement et une intensification des opérations ciblées sur le terrain.
Selon le patron de la police, l’autorité de l’État commence à être rétablie dans plusieurs zones autrefois considérées comme impraticables, notamment au centre-ville de Port-au-Prince, à Kenscoff, dans le Plateau Central et dans la Vallée de l’Artibonite. Ces progrès s’illustrent, selon lui, par la reprise partielle de la circulation, le ralentissement de certaines actions criminelles et le retour progressif des activités économiques dans des secteurs longtemps paralysés.
Dans le bilan de ses 100 premiers jours, le directeur général met également en avant la capacité retrouvée de la police à protéger des sites institutionnels majeurs, permettant la continuité de l’action gouvernementale dans un contexte de fortes menaces. Plusieurs tentatives d’attaques auraient ainsi été anticipées et neutralisées par les unités spécialisées.
Sur le volet opérationnel, André Jonas Vladimir Paraison souligne que diverses interventions ont conduit à la neutralisation de bandits, à la libération d’otages et à la récupération d’armes de guerre de différents calibres. Il a toutefois fait le choix stratégique de ne pas dévoiler de chiffres précis, estimant que certaines données doivent rester confidentielles afin de ne pas compromettre l’efficacité des opérations en cours.
Face aux doutes exprimés sur la poursuite des actions dans certaines zones sensibles, notamment à Croix-des-Bouquets, le directeur général se veut formel : la pression policière est maintenue, y compris dans les territoires autrefois dominés par le gang 400 Mawozo. À ce titre, le projet de relocalisation prochaine de la direction départementale de l’Ouest-2 dans cette zone est présenté comme un signal fort de reconquête institutionnelle.
Dans son approche de long terme, le chef de l’institution accorde une place centrale à la modernisation et à l’assainissement interne. Les effectifs bénéficient actuellement de formations renforcées adaptées aux nouvelles exigences sécuritaires. Par ailleurs, l’introduction du test polygraphique s’inscrit dans une démarche de filtrage et de crédibilisation des agents. Plusieurs cadres de la Direction Centrale de la Police Judiciaire ont déjà été soumis à ce processus, appelé à devenir une norme pour les futurs policiers.
Interrogé sur la recrudescence des enlèvements, notamment dans certaines zones de Delmas, André Jonas Vladimir Paraison assure que le bureau anti-kidnapping est pleinement mobilisé, avec pour mission de démanteler les réseaux spécialisés et de rassurer la population.
Au terme de ce bilan des 100 premiers jours, le directeur général appelle les citoyens à la confiance et à la collaboration. Il réaffirme sa détermination à poursuivre les efforts engagés, convaincu que la reconquête de la sécurité est un processus progressif mais durable. Pour de nombreux observateurs, cette première étape marque déjà un tournant dans la lutte contre l’insécurité en Haïti.
La rédaction.


