CARICOM: Maître Samuel Madistin critique les politiciens haïtiens soutenant les gangs dans une déclaration choc à Miami Herald
Maître Samuel Madistin, avocat et ex-sénateur de l’Artibonite, a sévèrement critiqué les politiciens haïtiens ayant envoyé des documents à la CARICOM (Communauté des Caraïbes), dans lesquels ils mentionnaient la position du groupe criminel « Viv Ansanm ». Selon l’homme de loi, ces politiciens ont gravement offensé la mémoire des victimes des gangs, y compris des femmes violées et des millions de déplacés, en légitimant indirectement les actions de ces groupes armés.
Dans une interview accordée au Miami Herald, Maître Madistin a exprimé son indignation, soulignant qu’il est de la responsabilité de l’État de renforcer l’armée nationale et la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour mener une lutte décisive contre les gangs. À ses yeux, engager une discussion avec les bandits revient à renforcer l’impunité et à bafouer les droits des citoyens haïtiens qui souffrent quotidiennement sous la menace de la violence criminelle.
Il a également dénoncé la signature de ce document par des figures politiques telles que Liné Balthazar, Claude Joseph, et André Michel, des personnalités de premier plan du paysage politique haïtien, qui, selon lui, ont ainsi alimenté un processus de négociation avec ceux qui causent le plus de tort au pays. Pour Madistin, ces démarches risquent de nuire davantage à la stabilité et à la sécurité de la nation.
L’intervention de l’ex-sénateur met en lumière les divisions au sein de la classe politique haïtienne, alors que la lutte contre l’insécurité et l’influence des gangs continue de dominer les priorités du pays.
La rédaction.
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