Affaire Trump : le FBI craque le téléphone du tireur en un temps record avec ce logiciel
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La police fédérale américaine a annoncé avoir réussi à déverrouiller le smartphone Android du tireur présumé de Donald Trump en moins d’une heure, grâce à la technologie de Cellebrite. Un piratage qui s’avère toutefois bien plus compliqué sur les appareils d’Apple, rapporte (Les Numériques).
Le FBI a récemment déclaré avoir avancé dans l’enquête sur la tentative d’assassinat de Donald Trump, grâce à la technologie de déverrouillage des smartphones développée par l’entreprise israélienne Cellebrite. Cette opération a permis aux enquêteurs d’accéder rapidement aux données du téléphone du suspect, Thomas Matthew Crooks.
Un déverrouillage réussi en 40 minutes
Le 16 juillet 2024, le Washington Post a révélé que le FBI avait réussi à déverrouiller le téléphone de Thomas Matthew Crooks, récupéré après la tentative d’assassinat, en seulement 40 minutes. L’appareil en question, un smartphone Samsung récent tournant sous Android, a été envoyé au laboratoire du FBI à Quantico, en Virginie. Utilisant le logiciel Ufed de Cellebrite, les agents fédéraux ont pu contourner les protections du terminal, démontrant ainsi l’efficacité et la rapidité des technologies modernes de récupération de données.
Une technologie qui a ses limites
La société Cellebrite, fondée en 1999, est reconnue pour ses solutions de déverrouillage de téléphones. Son logiciel Ufed permet aux forces de l’ordre d’accéder à des appareils verrouillés en contournant les systèmes de sécurité tels que les mots de passe ou les biométries. Selon les informations disponibles sur son site, Cellebrite dispose d’outils capables de traiter plus de 25 000 modèles de téléphones, mais le succès n’est pas garanti pour tous les appareils.
Récemment, des documents mis en ligne par le site 404 Media ont révélé que les outils de Cellebrite rencontrent des difficultés pour déverrouiller les iPhones fonctionnant sous iOS 17.4 et versions ultérieures, ainsi que certains modèles d’iPhones sous iOS 17.1 à 17.3.1. La firme israélienne a depuis confirmé que ces documents sont authentiques.
Cellebrite essuie par ailleurs de nombreuses critiques. En 2021, des vulnérabilités dans ses outils ont été découvertes par Moxie Marlinspike, développeur de la messagerie Signal, remettant en question la fiabilité des preuves collectées. De plus, des incidents comme la fuite de données en 2017 ont exposé des informations sensibles concernant les capacités et les clients de Cellebrite, y compris des pays controversés en matière de droits de l’homme
